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lona Barkat, propriétaire de l'Hapoël Beer-Sheva, a décidé de quitter le club. La propriétaire du club de football quitte le navire après le rejet du plan de réduction des salaires par les joueurs.

Un bouleversement pour le club israélien

Le monde du football israélien a été bouleversé dimanche lorsque la propriétaire de l'Hapoël Beer-Sheva, Alona Barkat, a quitté le club après avoir passé 14 ans à la tête de la franchise.
Cette décision a provoqué une onde de choc dans l'ensemble des établissements sportifs israéliens car l'une des équipes les plus performantes de la dernière décennie n'a pas pu s'entendre avec les joueurs sur un plan de réduction des salaires en raison du coronavirus, qui affecte les économies et les entreprises du monde entier.

"C'est un jour triste pour moi", a déclaré Barkat dans une déclaration publiée par le club. "J'ai fait de mon mieux pour formuler un plan d'urgence pour sauver le club en raison de la crise actuelle, mais la réticence des joueurs à s'associer avec la direction ne me laisse pas d'autre choix. Je remercie sincèrement le club, les fans, les entraîneurs et les joueurs pour ces 14 années merveilleuses et je souhaite au club de réussir à l'avenir".

La première femme...

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Alona Barkat, propriétaire de l'Hapoël Beer-Sheva


Barkat est devenue la première femme à posséder une équipe de football en Israël lorsqu'elle a acheté le club en 2007. A l'époque, le club se situait en deuxième division, mais après seulement deux saisons, l'équipe était promue en première division et y est toujours présente depuis.
Dimanche, les droits de gestion ont été transférés par Barkat à l'avocat Itzhak Younger après que les joueurs aient refusé de réduire leurs salaires, rejetant ainsi le plan d'urgence du club pour faire face à la crise de Covid-19. Barkat respectera tous ses engagements financiers jusqu'à la fin de la saison.


Asi Rahamim, le directeur général du club et ancien gardien de but, a également parlé de la perte de son propriétaire.

"C'est un jour triste pour le club et un jour particulièrement triste pour moi".

"Nous avons vécu beaucoup de moments mémorables au cours des 14 dernières années grâce à l'énorme contribution d'Alona Barkat. Il est très décevant de constater que malgré le désir d'Alona de continuer à investir dans le club pendant la crise que nous traversons actuellement, le plan d'urgence, conçu pour fournir au club les outils nécessaires pour continuer à figurer dans le football israélien dans les années à venir, n'a pas été accepté par tous".


Un plan d'urgence pourtant logique


Dans le cadre de ce plan, Barkat s'était engagée à fournir un filet de sécurité de 20 millions de shekels de sa propre poche pour la saison prochaine. Dans le même temps, un accord devait être conclu, dans lequel les salaires des joueurs et des employés des clubs seraient réduits de 30 %. Par ailleurs, les joueurs qui gagnent moins d'un certain seuil n'auraient pas été affectés par ces réductions.

Le maire de Beersheba, Ruvik Danilovich, a exprimé sa déception et a également proposé une médiation entre les parties.
"J'ai été très surpris de recevoir un appel téléphonique d'Alona Barkat, qui m'a informé du transfert de l'équipe à un administrateur, après qu'elle ait dit avoir fait tous les efforts possibles pour promouvoir un programme de relance du club en raison de la grave crise mondiale qui nous frappe", a déclaré Danilovich. "J'ai proposé d'aider à la médiation, mais malheureusement on m'a dit que la décision prise était définitive. Je suis vraiment désolé et triste !"


Le président de la Premier League, Erez Kalfon, a également évoqué son départ. "J'ai été très désolé d'entendre l'annonce du départ d'Alona Barkat de Beer-Sheva", a déclaré Kalfon. "C'est une grande perte pour le football israélien et pour l'Hapoël Beersheba, surtout après avoir guidé le club vers de grandes réalisations sportives. Le monde entier traverse actuellement une crise économique majeure dans le domaine de la santé et les joueurs auraient dû adopter le plan d'Alona pour sauver le club. J'ai l'intention de faire tout mon possible pour qu'elle revienne sur sa décision".


D'autres clubs de football israéliens sont également confrontés à des problèmes similaires. Le Maccabi Haifa a réduit les salaires de ses joueurs de 31 %, le Maccabi Netanya a décidé de procéder à une réduction de 50 %, tandis que le Maccabi Tel-Aviv, Bnei Yehuda, Beitar Jerusalem et d'autres clubs réduiront également les salaires d'au moins 20 %.
Les prochaines semaines seront cruciales pour les clubs, car il y aura une pression pour relancer la ligue à la mi-mai et jouer le reste de la saison dans des stades vides si la situation sanitaire le permet.

Source : Jpost

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Publié le 
29/3/2020
 dans 
Sport

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